La coopérative : l’autre façon d’entreprendre

Et s’il n’y avait pas que le statut d’indépendant dans la vie des entrepreneurs freelances ? Et si la coopérative avait sa place avec des services mutualisés, un statut de salarié pour le travailleur indépendant et une gestion collective ? Ainsi, entreprendre ne serait pas qu’une affaire de travailleur solitaire perdu sous sa paperasse et sa gestion ?…

C’est ce que trois témoignages sont venus démontrer ce mardi 17 octobre au Lab, le pôle d’entreprises d’Agglopolys, qui accueillait cette conférence automnale de Millef’oeil.

Emmanuel Doudat, co-gérant de la coopérative Artefacts, plutôt orientée vers les activités artistiques et culturelles, Etienne Pouvreau et Olivier Lecomte, adhérents Millef’oeil et associés de Coopaname, coopérative historique généraliste, et Jean Remoué, créateur de la toute récente Develocoop en Loir-et-Cher, sont venus témoigner de leur expérience et du fonctionnement de leur organisation.

En très résumé, entreprendre en coopérative, c’est se libérer de toutes les tâches de gestion et de comptabilité, c’est s’assurer un salaire lissé dans l’année, c’est bénéficier de services, c’est bénéficier d’un accompagnement personnalisé au démarrage de l’activité… C’est aussi bénéficier de la stature d’une grande entreprise coopérative  pour se présenter et faire valoir des références… C’est encore disposer du réseau des membres de la coopérative à laquelle on appartient, aussi bien pour le fichier clientèle que pour trouver des prestataires avec qui s’associer sur des projets spécifiques… C’est faire partie d’un collectif et se sentir moins seul à son bureau… Et c’est enfin faire partie de l’Economie sociale et solidaire…

C’est aussi consacrer autour de 10% de son chiffre d’affaire au fonctionnement de la coopérative. Mais, à écouter les témoins de la soirée, qui ne changeraient de statut pour rien au monde, le jeu en vaut largement la chandelle !